Le tea time ou Five o’clock tea, tradition anglaise, investit de plus en plus les palaces parisiens. Nous avons choisi de vivre ce moment de convivialité au Meurice, hôtel parisien de la Rue de Rivoli, plus exactement dans son restaurant le Dalí qui sert les créations gourmandes de Cédric Grolet.
Proche du Louvre et face au jardin des Tuileries, c’est dans cette zone très touristique que l’hôtel « Le Meurice » prend place. Ce palace parisien offre deux restaurants. Le Meurice Alain Ducasse, deux étoiles au guide Michelin, et le Dalí. Nous nous dirigeons vers le deuxième pour son Tea Time.
Arrivée dans la salle, une grande fresque de tapisserie décore le plafond et attire l’œil. L’ensemble est désigné par Philippe Starck avec l’objectif d’en faire un lieu chaleureux. Nous pourrions y rester des heures à nous détendre.
Le Tea Time.
Pour le Tea Time, Le Meurice fait entièrement confiance à Cédric Grolet, élu meilleur pâtissier du monde en 2017. Ainsi, il peut laisser libre cours à sa créativité et réinventer ce moment. Reconnu pour ces trompe-l’œil, le prodige français travaille pour alléger la pâtisserie en sucre et en matière grasse.
En ouverture de notre pause gourmande, le serveur nous apporte une brioche maison. Aérée et légère, elle éveille les papilles. Au Meurice, les pâtisseries sont faites à la commande, elles savent donc se faire désirer pour mieux satisfaire par leur fraicheur. Le tea time ne déroge pas à la règle.
En cuisine, une brigade, d’environ vingt personnes, œuvre pour créer chaque dessert. Notre plateau se compose de trois étages. Celle du bas représente la partie salée, avec quatre finger sandwichs (petits sandwichs qui se mangent en une bouchée). Ensuite, viennent les scones accompagnés par une confiture, une marmelade et une crème crue fermière. Cette spécialité anglaise est souvent sèche et cassante. Ceux qui garnissent notre assiette sont moelleux. L’un est nature et se marie aux confitures avec élégance, le second est fourré et se mange avec la crème pour en profiter au maximum.
Nous décidons de finir avec les réalisations du chef. Lors de notre venue, il s’agit d’une tartelette à la coco, une autre au citron et d’un cookie cacahuètes et caramel. L’ensemble est juste en goût, mais le meilleur pour nous est la tarte à la coco. Le mélange de texture apporte de la mâche et permet de profiter pleinement de la crème à la noix de coco.
Le Paris-Brest.
Ce classique de la pâtisserie française, hommage à la célèbre course cycliste, conserve sa rondeur d’origine, mais se voit revisité par les saveurs. Au lieu de la traditionnelle crème pralinée et des effilochés d’amande, le chef Cédric Grolet nous propose un travail de la pistache. Généreuse, sa forme est parfaite. Ce gâteau nous fait céder à la tentation et toute résistance est vaine. Nous arrivons à bout de notre assiette sans nous en rendre compte. Une belle manière de finir notre venue ici et nous comprenons mieux la phrase du chef « Le beau fait venir, le BON fait revenir ». Pour sûr nous reviendrons !
texte et photosAlain Bourdaux
La brigade des Gourmets
D’autre visites de restaurant : Le Parc de Philippe Mille, Goma Omakaze d’Éric Ticana…
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